Vous êtes des millions de personnes en France à aider un proche âgé, qui ne peut plus se débrouiller seul. Et parmi vous, beaucoup sont eux-mêmes âgés, et en difficulté face à une relation complexe qui mêle liens affectifs, soins, surveillance, soutien moral, administration, gestion financière, tâches domestiques…
Quasiment toujours conjoint ou enfant de cette personne devenue dépendante, cette situation vous trouble sans doute d’autant plus qu’elle a pour cause le vieillissement de votre proche, qui se trouve victime du déclin de ses facultés.
De plus en plus d’études sur les aidants familiaux, que l’on appelle parfois « seconds patients invisibles », mettent en évidence les difficultés qui vous atteignent souvent : difficultés sociales et financières (causées par l’isolement et la baisse d’activité professionnelle), stress, anxiété, dépression, désespoir, colère, troubles relationnels, troubles du sommeil, diminution de la réponse immunitaire, et même diminution de l’espérance de vie (en moyenne -2 ans pour un aidant de malade Alzheimer).
Les malades ne sont pas les seuls à avoir besoin qu’on s’occupe d’eux…
Pour ne pas vous laisser user par la situation, je vous conseille donc de régulièrement vous interroger quant à votre capacité d’aidant, en vous posant ces trois questions : Continuer de lire