REGARDEZ cette interview de Stéphanie LADEL, fondatrice de Cabinet Social.
Voici quelques extraits du début de l’interview :
Entrée en école de travail social
Ce n’était pas simple-simple, parce que concrètement, tous les métiers m’étaient logiquement accessibles me disait-on, et puis quand j’ai creusé un peu, je me suis rendue compte que la sélection était très difficile pour devenir assistante sociale au niveau des écoles. D’abord parce qu’à l’époque il n’y avait que deux écoles publiques qui proposaient la formation pour avoir le diplôme obligatoire. (…)
Bizarrement, on m’a dit que ce métier qui n’était pas très valorisant, pas très valorisé, pas très valorisant, pas très bien payé, il serait difficilement accessible à 18 ans. Je n’ai pas trop compris. Je ne me suis pas forcément laissée décontenancée pour autant, donc j’ai tenté et puis j’ai été prise aux deux IUT.
Trans-disciplinarité
J’ai suivi la formation sur Grenoble, avec cet intérêt-là que l’IUT proposait un tronc commun avec les animateurs socio-culturels et les éducateurs spécialisé qui se formaient aussi, donc c’était un moyen d’entreconnaître les futurs collègues de terrain, avec tous les préjugés qu’on peut imaginer sur le terrain (beaucoup de mal à casser les identités-métiers) qui là, quelque part, ont pu être défaits. Alors bon, tout n’est pas tout rose ; on reste très ancrés chacun dans nos métiers, en général ; mais ça avait ce grand, grand intérêt de suivre la formation à l’IUT de Grenoble.
Parcours atypique et diversifié
J’ai commencé à avancer dans la vie professionnelle, et puis je suis partie un peu sur plein de choses, avec un parcours un peu atypique, riche. J’ai été dans l’enseignement, dans le marketing, dans le commercial, dans les ressources humaines ; en plus de l’action sociale, que je gardais toujours au moins en filigrane sur un plan associatif.
Le déclic et le concept
J’ai eu la chance qu’à un moment donné, j’ai choisi de démissionner, de tout plaquer et de me poser en fait sur ce que je voulais vraiment faire, retrouver le cœur de ce qui me fait vraiment vibrer, et puis de le faire pleinement. C’est-à-dire de me lever le matin, et de le faire jusqu’au soir. Et donc je me suis créé exactement la forme de ce que je voulais faire de ma vie professionnelle en créant cette société qui s’appelle Cabinet Social.
A bientôt !
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